Ce 15 novembre Yesta notre chienne sauvée de Roumanie il y a 7 ans est morte.
YESTA ne mangeait plus. Nous avons consulté la Clinique des Eaux Vives à Neuville où nos vétérinaires ont procédé à toutes les investigations possibles (échographie, analyses de sang) mais hélas rien de tangible ne semblait se révéler.
L’état préoccupant et grave de Yesta exigeait des examens spéciaux ils nous ont compréhensiblement renvoyé à la Clinique Vétérinaire Universitaire de Liège au Pôle des Animaux de compagnie qui dispose de tout le matériel requis (échographie spéciale, scanner,IRM… etc..) pour procéder à des investigations en profondeur.
Le 3 novembre sur place, il fallait se rendre à l’évidence que, bien peu soucieuse,l’équipe médicale liégeoise minimisait l’état de Yesta malgré qu’elle ne mangeait plus depuis 2 semaines
Malgré notre angoisse qui ne fait qu’augmenter , les responsables de la CVU Liège mettaient en doute nos propos et nos inquiétudes et ce, avec un cynisme déplacé. « Les paramètres sont bons affirment-ils se contentant de lui prescrire un régime hypoallergénique. « Si besoin vous nous recontactez !
Une semaine passe et le vendredi 10/11 voyant que Yesta ne mange tjs pas (cela faisait + de 3 semaines!) et s'affaiblit considérablement nous la faisons hospitaliser à la Clinique des Eaux Vives à Neuville. Elle y restera 2 jours, 2 nuits sous perfusion sous antibiotiques et sous anti-inflammatoires mais hélas aucune amélioration n’est enregistrée.
Il fallait être avant tout réaliste et Annick sous le conseil des vétérinaires de la Clinique des Eaux Vives se rend à nouveau lundi 13/11 avec YESTA à Liège la Clinique Vétérinaire Universitaire de Liège au Pôle des Animaux de compagnie où là une des responsables (l’Assistante en urgence et soins intensifs) après avoir déclaré avoir refait une « petite » écho et re-mesuré ses paramètres autrement dit procédé pratiquement aux mêmes examens que ceux du 3/11, ne se faisant aucun souci pour notre malade, refuse de l’hospitaliser et le visage fermé et glacial s’empresse de signaler sèchement à Annick avec arrogance qu’un r-v est fixé le jeudi 16/11 en Médecine interne à 9h30 !.
Déconcertée par le manque de scrupules, et incapable de sortir cette responsable de son apathie ni de la convaincre de l’urgence d’aider notre chienne c’est le coeur lourd que Annick ramena à la maison Yesta en espérant qu’elle tienne jusque Jeudi date du r-v- en médecine interne. De plus , la route est si longue (2 heures) et Yesta gémit, crie sans arrêt !
La journée de Mardi était longue nous mordions nos lèvres de voir notre chienne épuisée s’économiser , marchant avec un suprême effort, sa respiration de plus en plus haletante. Elle gémissait de plus en plus…
Ce Mercredi depuis très tôt le matin, c’était un cauchemar de voir Yesta frissonner et pousser régulièrement des gémissements plaintifs. (Voir la vidéo). Elle semblait être jà la limite de ses forces , les heures se trainèrent péniblement.
Aussi mesurant avec une terrible lucidité le danger pour Yesta nous avons retéléphoné à Liège et évaluant enfin le tragique de la situation ils nous invitèrent à les rejoindre immédiatement.
Hélas, le téléphone à peine raccroché, Marc découvrit que Yesta avait perdu connaissance au pied du fauteuil malgré que sa respiration creusait encore sa poitrine.
Espérant contre tout espoir faire l’impossible mais sachant au fond de notre coeur que nos espoirs étaient vains , nous l’avons conduite aussitôt à la Clinique des Eaux Vives à Neuville.
L’équipe de vétérinaires se mobilisa entièrement pour notre pauvre chienne inconsciente . Sa respiration se fit de plus en plus courte , un dernier spasme, un dernier hoquet , cherchant désespérément à absorber un peu d’air. Avec l’énergie du désespoir la vétérinaire fit un massage cardiaque. Une assistante lui administra en même temps successivement plusieurs produits pour la déchoquer. Une autre la ventila grâce à un ventilateur d’assistance respiratoire. Toute l’équipe de la Clinique des Eaux Vives fit tout absolument tout ce qu’on pouvait pour sauver Yesta. Tous avaient tenter l’impossible…. C’était une bataille désespérée.
Là devant notre chienne inerte , silencieux nous avions tous compris.
D’un geste infiniment douloureux la médecin vétérinaire parvint à nous dire que c’était fini.
Une question tombe inexorablement accusatrice . Comment est-ce possible que la Clinique Vétérinaire Universitaire de Liège Pôle des Animaux de compagnie a pu commettre cette négligence aussi grave de ne pas prendre en considération notre insistance et l’état extrêmement grave de notre chienne ?
Manifestement le système entier de la Clinique Vétérinaire Universitaire de Liège Pôle des Animaux de compagnie semble être défectueux puisqu’il délègue tant de pouvoirs à une responsable qui a causé par son impardonnable et coupable négligence la mort de notre chienne.
Nous avons téléphoné à cette responsable et lui avons fait part de notre profonde indignation mais celle-ci se raidit cherchant à se couvrir en invoquant que le chien devait être examiné dans les jours qui suivent en Médecine Interne où là des examens plus approfondis s’imposaient.
Ben voyons !
Si on suit le raisonnement impérieusement simpliste et épouvantablement implacable de ce médecin vétérinaire il y aurait lieu alors de s’imaginer qu’un chien en dépit de sa vie en extrême danger de mort aboutissant aux urgences à Liège ne peut trouver secours immédiat car c’est inflexible à Liège il doit passer avant tout en consultation en médecine interne où s’ il a de la chance pourra peut être obtenir qu’ on daigne prendre un rendez-vous dans les jours qui suivent. Autrement dit , les urgences ne servent à rien la plupart du temps !
Si nous avons toujours pu apprécier la Clinique Vétérinaire Universitaire de Liège Pôle des Chevaux et Grands Animaux qui garde toujours et malgré tout notre entière confiance , nous avons eu le tort innocent d’accorder notre même foi et estime au Pôle des Animaux de compagnie où notre pauvre YESTA , « une chienne de rue « comme s’est plue à dire d’une voix aigre une des étudiantes, n’a jamais été sérieusement prise en considération.
YESTA avait besoin d’aide , elle était rattachée à la vie par un fil ténu et pouvait probablement repartir dans la vie si sur la ligne de front de sa santé elle n’aurait pas rencontré l’impassibilité révoltante d’une résponsable de cette Clinique usant sans réserve de son autorité destructrice jetant son feu préjudiciable sur les créatures qu’elle est sensée secourir prouvant ainsi une indiscutable incompétence.
La mort de Yesta, cette sentence lapidaire, infligera à cette arrogante médecin un cinglant démenti à ses affirmations honteuses qu’elle s’est plue à nous répéter pour reprendre le contrôle d’avoir toujours le dernier mot que notre chienne n’était pas en danger.
Nous laissons à chacun préjuger des compétences et de la valeur de cette personne qui , on peut l’imaginer, fera encore verser beaucoup de larmes à cause de ses obstinations aveugles.
Dernière minute. : nous avons demandé une autopsie et celle-ci a révélé que Yesta avait une péritonite due à une perforation du duodénum fort probablement dû à un ulcère . Qu’on ne vienne pas nous dire qu’il était impossible de la soigner et que cela justifie un mois de souffrances intenses de notre chienne

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